Les végétaliens ont-il un risque de développer plus de déficits alimentaires ?
Par ailleurs, les végétaliens et les végétariens ne sont pas forcément vegan. Les végétaliens consomment des produits végétaux et non d’origine animale, alors que les végétariens ne mangent pas d’aliments d’origine animale, mais peuvent consommer des produits laitiers et des produits dérivés des animaux.
Les végétariens mangent moins de viande qu’un omnivore, mais mangent des produits d’origine animale. Les végétaliens ne mangent pas de viande ni de produits d’origine animale. Ainsi, si certains mangent des produits laitiers ou des produits d’origine animale, ils ne sont donc pas végétalien.
Les végétaliens ont un risque de développer un déficit en fer, en vitamine B12, en vitamine D, en fer, en zinc et en acide folique. Ceci est dû à leur régime alimentaire et à l’évolution de la composition des aliments dans le temps. Les végétaliens ne sont pas forcément en sous-nutrition, ils peuvent également manger sainement.
Les végétaliens et les végétariens mangent en moyenne des quantités de protéines inférieures à celles des omnivores. Cette carence en protéines peut être compensée par des apports alimentaires quotidiens.
Les végétaliens sont encore plus sensibles aux carences en vitamine B12 et en fer que les végétariens.
Alors qu’il n’y a pas de preuves scientifiques concernant les effets des graisses animales sur le cœur, le cancer, le diabète ou d’autres maladies cardiovasculaires, certains consomment des produits d’origine animale pour se réduire leur taux de cholestérol ou pour profiter d’une meilleure santé cardiovasculaire.
Le taux de cholestérol est en effet plus faible chez les personnes dont l’alimentation est riche en graisses animales, en protéines animales et en calcium. Le taux de cholestérol est également plus faible chez les végétaliens qui consomment des quantités inférieures de graisses animales.
Enfin, la quantité d’œstrogènes et d’œstrogènes circulants est plus élevée chez les végétaliens et les végétariens, alors qu’elle est plus faible chez les omnivores.
Les végétaliens et les végétariens sont aussi plus susceptibles de souffrir de troubles du métabolisme et de l’humeur liés à une carence en œstrogènes.